Bonjour à tous !
Aujourd’hui, nous reprenons les maîtresses de Louis XV ; pour petit rappel : il avait pioché à la suite les quatre sœurs après que sa femme, Marie Leczinska lui a fermé la porte : elle vomissait les grossesses…
Toujours est-il qu’après le scandale de Metz, Louis XV est forcé à congédier la dernière sœur : la duchesse de Châteauroux.
Louis XV se rend bien compte qu’on l’a trompé, forcé à renvoyer sa maîtresse et abusé de sa piété. Il décide donc de la rappeler pour montrer à tout le monde, au parti des Dévots, qui est le véritable Roi…
Malheureusement pour lui (un signe de la Providence peut-être !), la duchesse de Châteauroux meurt le 8 décembre 1744 : le voilà désormais sans maîtresse…
Comme avec Pauline, il est pris de remords et se juge responsable de la mort de sa maîtresse ; mais comme avec Pauline, il va en trouver une autre, et cette autre c’’est Jeanne Antoinette Poisson, dite la marquise de Pompadour.
Comme l’écrit Jean-Christian Petitfils : “"Intelligente, la jeune femme avait compris le caractère du roi, ses tendances dépressives."
Ajoutez à cela une beauté délicieuse et vous avez la maîtresse du roi pendant cinq ans ; en réalité, elle le restera un peu toute sa vie : expliquons-nous !
La voilà, la bougresse ! dans ce beau tableau de François Boucher, peint en 1756 !
Durant cinq ans donc, elle entretient des relations royales que je n’ai pas la peine d’expliciter !
Mais en 1750, elle ne peut plus avoir de rapports sexuels ; la voilà embêtée ! Elle craint la disgrâce et va ruser pour préserver son ascendant sur Louis.
Elle se fait maquerelle ! Pour ceux qui n’auraient pas bien saisi le sens : elle organise un petit commerce de prostituées pour le roi !
Oui, cela peut paraître étrange ainsi dit, mais que voulez-vous !
Tout se déroule dans le Parc-aux-Cerfs, une véritable plaque tournante de filles de joie, mais de filles de joie royales !
Bon, alors je ne vais pas toutes les citer, cette missive ne s’arrêterait pas !
Mais j’en ai choisi deux (les plus connues pour être honnête) : O’Murphy et Jeanne Bécu.
Pour être concis, Louis XV s’émoustilla tout à fait devant un tableau d’O’Murphy par François Boucher à l’automne 1752 : une petite demande à sa maquerelle et la voilà dans ses draps ! (Cela ne s’est sûrement pas passé ainsi, mais nous devrions être assez proches de la réalité).
La seconde est Jeanne Bécu ; cette femme est peut-être le symbole de l’élévation sociale grâce la beauté. Elle est véritablement partie de rien : elle se marie à un certain Jean du Barry qui prostitue des “donzelles à bon prix” selon encore une fois le mot de Jean-Christian Petitfils.
Jean du Barry convient de la beauté de sa femme et se résout à l’envoyer dans les bras royaux : avec la complicité du duc de Richelieu, il y parvient ! Et Jeanne sait faire connaître ses charmes : voilà donc la véritable comtesse du Barry :
Enfin bon, voilà. J’ai trouvé cette partie moins intéressante ; je vous l’ai fait courte.
Cette missive est ainsi déjà terminée !
Rendez-vous samedi pour une petite faute de français !
En attendant, n’oubliez pas que le Savoir n’attend pas,
À vos cœurs,
Elevatio